Retour en images sur la commémoration du " Cessez-le-feu en Algérie "
Mardi 19 mars, élus, familles de combattants disparus au combat, anciens combattants et habitants commémoraient la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Tous étaient réunis en fin de journée devant la stèle du souvenir au cimetière.
Pour rappel, la guerre d’Algérie a démarré le 1er novembre 1954. Le FLN et certains Algériens souhaitaient depuis longtemps l’indépendance de leur pays, à l’époque une colonie française. Le conflit a duré huit ans, jusqu’au 19 mars 1962 et s’est achevé par l’indépendance de l’Algérie. Il a fait de nombreuses victimes dont 300 000 Algériens, 27 500 soldats français, 65 000 blessés militaires et 2 788 civils français tués entre novembre 1954 et mars 1962.
Dans son discours, Emmanuel François, maire a souligné « La guerre d’Algérie, ainsi que les combats en Tunisie et au Maroc, représentent des chapitres douloureux de notre histoire collective. Ces conflits ont laissé des cicatrices profondes et ont coûté la vie à des milliers de personnes, des soldats aux civils innocents. Aujourd’hui, nous honorons leur mémoire et nous nous engageons à ne jamais oublier leur sacrifice. Nous devons également reconnaître les souffrances endurées par ceux qui ont survécu à ces conflits. Les traumatismes de la guerre ne disparaissent pas facilement, et il est de notre devoir en tant que société de soutenir et d’accompagner ceux qui portent encore le poids de ces événements tragiques. […] L’humanisme est le premier rempart contre la barbarie. La solidarité entre les peuples est le seul chemin qui conduira vers une paix durable. Cette paix, dont nos anciens combattants sont les premiers militants, eux qui savent ce que c’est l’horreur de la guerre. »
